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Le vieillissement de la perception visuelle modifie-t-il le sens de l’orientation ? |
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Le vieillissement de la perception visuelle modifie-t-il le sens de l’orientation ?
PUBLIÉ LE : 25/01/2021 TEMPS DE LECTURE : 3 MIN ACTUALITÉ, SCIENCE
Si les personnes âgées ont souvent plus de mal à s’orienter, ce n’est pas seulement en raison de troubles de la mémoire ou de l’attention. Leurs capacités d’intégration des informations visuelles semblent aussi impliquées...
Les personnes âgées ont souvent plus de difficultés à s’orienter dans un environnement peu familier que les jeunes. La plupart des travaux menés pour comprendre l’origine de ce phénomène se sont penchés sur les capacités de planification, de mémoire ou d’attention, mais peu ont évalué l’implication du vieillissement du système de traitement des informations visuelles. Afin d’y remédier, des chercheurs ont comparé, dans un environnement virtuel, les performances de navigation spatiale de sujets âgés à celles de sujets jeunes. Ils ont en outre utilisé l’imagerie par résonance magnétique fonctionnelle (IRMf) pour en savoir plus sur les régions cérébrales mises en jeu dans les deux groupes d’individus. Leurs travaux montrent que la capacité à traiter les informations visuelles fines relatives à l’environnement, en d’autres termes les détails, diminue avec le vieillissement. En revanche, les plus âgés activent plus intensément une région du cerveau qui joue un rôle dans le traitement des informations plus globales de notre environnement, comme sa géométrie.
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Vers une meilleure compréhension des mécanismes de transmission des virus Zika et de la dengue |
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Vers une meilleure compréhension des mécanismes de transmission des virus Zika et de la dengue
25 Jan 2023 | Par Inserm (Salle de presse) | Immunologie, inflammation, infectiologie et microbiologie
Le moustique Aedes aegypti est le vecteur principal de la dengue, de l’infection à virus Zika, du chikungunya et de la fièvre jaune. © Adobe Stock
Les moustiques Aedes sont les principaux vecteurs du virus de la dengue et d’autres arbovirus, dont le virus Zika, pour lesquels nous ne disposons à l’heure actuelle ni de vaccin, ni de traitement antiviral. La compréhension des facteurs qui influent sur la transmission des arbovirus des moustiques aux humains est donc une priorité car elle pourrait guider la mise en œuvre de mesures de santé publique susceptibles de limiter, voire même de prévenir les épidémies. Dans une nouvelle étude, une équipe de chercheurs et chercheuses de l’Inserm, du CNRS et de l’Université de Strasbourg à l’Institut de Biologie Moléculaire et Cellulaire, en collaboration avec l’Université Fédérale du Minas Gerais au Brésil, ont décrit l’ensemble des virus (le virome) présents chez 800 moustiques collectés dans 6 pays, sur 4 continents. Les scientifiques montrent que sur les 12 virus identifiés, deux d’entre eux n’infectent pas les humains mais augmentent le potentiel de transmission des virus de la dengue et du Zika. Le mécanisme impliqué révèle l’existence d’un nouveau facteur cellulaire détourné par les arbovirus dans les moustiques. Ces résultats font l’objet d’une publication dans la revue Nature Microbiology.
La dengue est la maladie infectieuse virale transmise par les moustiques dont la fréquence augmente le plus rapidement dans le monde, causant actuellement 400 millions de nouvelles infections chaque année. Cette augmentation des cas de dengue, mais aussi d’autres maladies causées par des virus transmis par les moustiques (« arthropod-borne viruses » ou arbovirus), comme le Chikungunya et le Zika, reflète l’expansion géographique des principaux moustiques vecteurs, Aedes aegypti et A. albopictus, notamment en raison de la globalisation des échanges et du changement climatique.
La surveillance virologique des moustiques Aedes adultes par analyse métagénomique[1] peut conduire à une identification précoce des arbovirus circulants et contribuer ainsi à améliorer les mesures de santé publique. Outre les arbovirus, ces méthodes de surveillance ont permis d’identifier, chez les moustiques Aedes, un grand nombre de virus spécifiques aux insectes. Bien que n’infectant pas les mammifères, ces virus sont susceptibles d’avoir un impact sur la dynamique de transmission des arbovirus à l’humain.
C’est dans ce contexte que s’inscrivent les travaux d’une équipe de scientifiques de l’Inserm, du CNRS et de l’Université de Strasbourg qui a entrepris la caractérisation du virome global des moustiques Aedes à l’échelle de la planète.
En utilisant une technique de séquençage à haut débit de l’ARN[2], couplée à une analyse bio-informatique selon une méthode mise au point dans leur laboratoire, les chercheurs ont réalisé un état des lieux des virus présents chez les moustiques Aedes à travers le monde. Ils se sont appuyés sur un réseau de collaborateurs, la plupart participant au consortium européen ZIKAlliance[3], pour collecter plus de 800 moustiques sur 12 sites différents dans 6 pays sur 4 continents. Ceci leur a permis d’identifier 12 virus circulants, présents chez ces moustiques, dont 5 n’avaient pas encore été décrits jusqu’ici.
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Arbovirus : faire face à la menace en métropole |
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Arbovirus : faire face à la menace en métropole
PUBLIÉ LE : 03/07/2023 TEMPS DE LECTURE : 6 MIN ACTUALITÉ, SCIENCE
En avril 2023, un avis du Comité de veille et d’anticipation des risques sanitaires (Covars) a alerté sur l’augmentation du risque d’épidémies de dengue, de Zika et de chikungunya en France métropolitaine, en lien avec le changement climatique. Quelle est la situation actuelle ? Quelle évolution probable ? Et que peut faire la recherche biomédicale, notamment celle menée à l’Inserm, pour faire face à cette menace ? Éléments de réponse.
Un article à retrouver dans le magazine de l’Inserm n°57
« Au cours des prochains étés », la France pourrait connaître des flambées de dengue, de Zika et de chikungunya, prévient le Covars. Or, souligne le comité d’experts, la métropole n’est pas suffisamment préparée à faire face à ce risque sanitaire, « les capacités de gestion, de prévention et d’anticipation y requérant un renforcement important et rapide ». Heureusement, « grâce à l’expérience de ses territoires ultra-marins déjà confrontés à ces risques, la France a une expertise concrète dans ce domaine, contrairement à la majorité des pays européens. De plus, nous avons la chance d’avoir une communauté de recherche sur ce sujet qui est bien structurée », contrebalance Xavier de Lamballerie, corédacteur de l’avis du Covars et codirecteur du réseau interdisciplinaire français Arbo-France, dédié à la recherche sur les arbovirus. Ceux-ci correspondent à une large famille de virus véhiculés par des insectes et d’autres arthropodes qui se nourrissent du sang d’animaux (moustiques, tiques…). Les agents de la dengue, du Zika et du chikungunya appartiennent à cette famille.Arbovirus : faire face à la menace en métropole
PUBLIÉ LE : 03/07/2023 TEMPS DE LECTURE : 6 MIN ACTUALITÉ, SCIENCE
En avril 2023, un avis du Comité de veille et d’anticipation des risques sanitaires (Covars) a alerté sur l’augmentation du risque d’épidémies de dengue, de Zika et de chikungunya en France métropolitaine, en lien avec le changement climatique. Quelle est la situation actuelle ? Quelle évolution probable ? Et que peut faire la recherche biomédicale, notamment celle menée à l’Inserm, pour faire face à cette menace ? Éléments de réponse.
Un article à retrouver dans le magazine de l’Inserm n°57
« Au cours des prochains étés », la France pourrait connaître des flambées de dengue, de Zika et de chikungunya, prévient le Covars. Or, souligne le comité d’experts, la métropole n’est pas suffisamment préparée à faire face à ce risque sanitaire, « les capacités de gestion, de prévention et d’anticipation y requérant un renforcement important et rapide ». Heureusement, « grâce à l’expérience de ses territoires ultra-marins déjà confrontés à ces risques, la France a une expertise concrète dans ce domaine, contrairement à la majorité des pays européens. De plus, nous avons la chance d’avoir une communauté de recherche sur ce sujet qui est bien structurée », contrebalance Xavier de Lamballerie, corédacteur de l’avis du Covars et codirecteur du réseau interdisciplinaire français Arbo-France, dédié à la recherche sur les arbovirus. Ceux-ci correspondent à une large famille de virus véhiculés par des insectes et d’autres arthropodes qui se nourrissent du sang d’animaux (moustiques, tiques…). Les agents de la dengue, du Zika et du chikungunya appartiennent à cette famille.
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Quand un prophage contrôle la capacité du staphylocoque doré à surinfecter une plaie... |
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Quand un prophage contrôle la capacité du staphylocoque doré à surinfecter une plaie...
PUBLIÉ LE : 14/11/2016 TEMPS DE LECTURE : 3 MIN ACTUALITÉ, SCIENCE
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Le prophage ROSA-like, particule d’ADN capable d’infecter certaines bactéries, confère au staphylocoque doré une propriété intéressante : celle de ne pas surinfecter les plaies.
Hôte habituel de notre organisme, le staphylocoque doré (S. aureus) peut tout aussi bien être inoffensif que pathogène, sans que l’on sache exactement ce qui favorise le passage d’un état à l’autre. Deux équipes de l’Inserm* ont collaboré pour en détailler les mécanismes, en s’intéressant spécifiquement aux ulcères de pied diabétique : ces plaies, fréquentes chez les personnes souffrant de diabète depuis de nombreuses années, sont souvent colonisées par S. aureus. Certaines restent saines, d’autres se compliquent à la suite de l’invasion des cellules des tissus profonds, notamment osseux, par la bactérie.
Les chercheurs ont montré que cette dichotomie était liée à la présence d’un prophage dénommé ROSA-like : lorsque ce dernier infecte S. aureus, il maintient le microorganisme dans un état inoffensif. Si la bactérie en est exempte, elle peut devenir invasive. Pour Jean-Philippe Rasigade, auteur principal de cette étude : « Il y a toutes les raisons de croire que ce mécanisme est identique quelle que soit la nature et la localisation de la plaie. S’il est confirmé que ce prophage est absent de toutes les souches de S. aureus invasives, il constituerait à la fois un marqueur prédictif du risque d’infection et une cible potentielle pour développer de nouveaux traitements antibiotiques ».
Un mécanisme dépendant du fer
Au démarrage de ces travaux, les scientifiques avaient constaté que le caractère invasif de S. aureus était corrélé à la lignée de la bactérie : certaines étaient invasives, d’autres non. Pour les différencier, ils ont analysé le matériel génétique d’une des souches les moins invasives, CC5/8. « L’équipe du Pr Jean-Philippe Lavigne a mis en évidence la présence d’un prophage spécifique au sein de ces bactéries, mais il fallait vérifier le lien de cause à effet entre cette particule et l’innocuité de la souche » explique Jean-Philippe Rasigade.
Pour ce faire,un modèle expérimental a été développé dans lequel la souche CC5/8 pouvait expulser le prophage. « Dès lors, la lignée est devenue pathogène in vitro sur des cellules de tissu osseux ». Si la capacité d’expulsion du prophage n’existe pas dans la nature, elle a néanmoins permis de prouver la corrélation entre la présence du prophage et l’invasivité de la bactérie ainsi que son pouvoir pathogène. L’équipe du Pr Jean-Philippe Lavigne cherche aujourd’hui à en détailler les mécanismes biologiques : « D’ores et déjà on sait que le S. aureus porteur du prophage n’est plus capable de capter le fer ». Une fois la cascade biologique entièrement décrite, elle pourra constituer une potentielle cible thérapeutique pour combattre les infections à S. aureus.
Dans le délai, l’idée d’un outil prédictif se dessine aussi : « La prise en charge des ulcères du pied diabétique peut être difficile et la question de traiter ou non la plaie avec un antibiotique, afin de prévenir les complications, se pose souvent. Si nous confirmons ces résultats à travers des études complémentaires, il serait ensuite possible d’imaginer la mise au point d’un test prédictif très simple à réaliser à partir d’un prélèvement local de bactérie ». Il permettrait d’identifier les personnes ayant un risque de complications et de leur prescrire un antibiotique approprié, le cas échéant.
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